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Images matricielles et vectorielles

Par le 29 Juin 2004 dans Documentation | 0 comments

 

C’est une distinction majeure souvent méconnue.

Une image matricielle

comme son nom l’indique est une matrice de cases. Chaque case, plus connue sous le nom de pixel, contient une couleur codée par un nombre. On s’en rend facilement compte en grossissant une image matricielle comme dans l’exemple ci-dessous :

       

A un certain niveau de grossissement, l’image finit immanquablement par se transformer en un canevas de gros carrés de couleur : les fameux pixels.

Tout format d’image matricielle, fonctionne selon ce principe. Si au départ le format bitmap (bmp) se contente d’enregistrer le tableau de pixels tel quel, des formats différents d’image (gifpicttiff…) se proposent d’enregistrer l’image de façon plus économique (en groupant par exemple les pixels voisins de même couleur). Il s’agit de la compression.

 

L’image vectorielle

fonctionne selon un tout autre principe. Elle transmet à l’ordinateur une série d’instructions sur la géométrie de l’image à représenter. A charge à l’ordinateur de construire cette image à partir des indications reçues. Une image vectorielle par exemple codera un disque rouge en retenant les coordonnées de son centre, la grandeur de son rayon et la couleur de remplissage, c’est à dire en gros 3 informations.
Vous commencez peut être à saisir l’intérêt de l’image vectorielle appliquée au web où l’information circule à travers des canaux réduits de communication.

Reprenons l’exemple du disque rouge:

 

ici, le disque au format bmp devrait peser dans les 30 000 octets

le même disque dans un format vectoriel, ne pése plus que 112 octets !

De plus on peut l’agrandir indéfiniment sans qu’il perde en qualité. Vous pouvez faire l’essai en cliquant droit dessus puis en zoomant et dézoomant

Alors pourquoi, me direz-vous, ne pas se cantonner à employer uniquement du vectoriel sur internet vu le bénéfice obtenu sur le poids?
Eh bien, l image vectorielle comporte 2 inconvénients qui en font dans bien des cas plus un complément qu’un concurrent des images matricielles:
– elle sert surtout à compresser des formes géométriques, donc plutôt des images simples
– elle nécéssite un plug-in (en attendant le html5) pour être lue (comme peuvent s’en rendre compte ceux qui n’en sont pas équipés et qui voit une zone grise à la place du disque rouge)

Au delà de ses 2 inconvénients, le format vectoriel bénéficie aujourd’hui des efforts continus de certains de ses promoteurs.
Le principal logiciel exploitant le dessin et l’animation vectorielle, flash, a évolué jusqu’à permettre l’élaboration d’interfaces en ligne au contenu riche en médias (sons, images, flux vidéos) et fonctionnalités de qualité. On appelle d’ailleurs ces productions, des RIA, pour rich internet applications.

points3Ligne

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